Exposition de Devorah Boxer
lauréate du Prix de Gravure Mario Avati -
Académie des beaux-arts 2015
Salle Comtesse de Caen, Académie des beaux-arts
27, quai de Conti - 75006 Paris
Shaker brush, 2010, 22x18 cm, gravure sur métal
© Devorah Boxer
L’Académie des beaux-arts exposera du 8 septembre au 9 octobre 2016 les œuvres de Devorah Boxer, lauréate de la troisième édition du Prix de Gravure Mario Avati - Académie des beaux-arts.
Hérisson, 1991, 55x60 cm, gravure sur métal
© Devorah Boxer
En quelques soixante-dix estampes et dessins, l’exposition présentera un choix d’œuvres de Devorah Boxer de ces quarante dernières années. Dans la plupart de ses créations, quel que soit le medium choisi – fusain, pastel, xylographie, eau-forte – elle s’attache à redonner vie aux vieux outils aux mécanismes archaïques, aux objets d’antan. On redécouvre ainsi le taille-crayon à manivelle, la machine à écrire Remington, le peigne de tisserand. L’artiste est fascinée par cette « intelligence de la main » qui les a mis en mouvement et qu’elle saisit toujours dans un « instant décisif ». Son œuvre présente à la fois une approche traditionnelle de la gravure via un traitement du sujet en noir et blanc, mais également très contemporaine dans la sobriété du dessin, côtoyant ainsi de près les lignes du design. Elles peuvent être rapprochées, selon Sandra Kraskin, Directeur de la Sidney Mishkin Gallery (CUNY), des « compositions libres de Morandi en noir et blanc, des objets usuels et formes énigmatiques (qui) constituent un point de référence fort dans l’œuvre de Devorah Boxer. […] (L’objet) est le sujet de la gravure, occupant tout l’espace à grande échelle. Sans description ni même de décor cet objet devient le protagoniste d’une pièce de théâtre inconnue ».
Les objets, sous sa pointe, prennent une nouvelle dimension, s’animant à la manière d’un paysage toujours changeant : C’est la beauté de la chose qui m’intéresse. On dirait un paysage. Comme un paysage, l’outil a une perspective, une lumière, une structure. Il est une incarnation du temps. La main ne peut être séparée de l’oeil. Ce que l’œil voit, la main le traduit. C’est une chance de pouvoir exprimer. (Extrait de la revue Temporel, 2008).
« Le pouvoir de ses estampes émane d’une définition détaillée des objets et de la mise en scène dramatique créée par son contraste du clair-obscur ». (Sandra Kraskin) Les objets se voient dotés d’un supplément d’âme, invitant à découvrir de véritables portraits chargés d’humanité et de poésie.
Les objets, sous sa pointe, prennent une nouvelle dimension, s’animant à la manière d’un paysage toujours changeant : C’est la beauté de la chose qui m’intéresse. On dirait un paysage. Comme un paysage, l’outil a une perspective, une lumière, une structure. Il est une incarnation du temps. La main ne peut être séparée de l’oeil. Ce que l’œil voit, la main le traduit. C’est une chance de pouvoir exprimer. (Extrait de la revue Temporel, 2008).
« Le pouvoir de ses estampes émane d’une définition détaillée des objets et de la mise en scène dramatique créée par son contraste du clair-obscur ». (Sandra Kraskin) Les objets se voient dotés d’un supplément d’âme, invitant à découvrir de véritables portraits chargés d’humanité et de poésie.
Un mètre, 1994, 40x30 cm, gravure sur métal
© Devorah Boxer
INFORMATIONS PRATIQUES
Palais de l'Institut de France - 27 quai de Conti - 75006 Paris. Entrée libre.
Exposition ouverte du 8 septembre au 9 octobre 2016,
Palais de l'Institut de France - 27 quai de Conti - 75006 Paris. Entrée libre.
Exposition ouverte du 8 septembre au 9 octobre 2016,
du mardi au dimanche de 11h à 18h.
Rabot, 2009, 40x80 cm, gravure sur bois
© Devorah Boxer
Mèches, 1988-1996, 50x65 cm, gravure sur métal
© Devorah Boxer