dimanche 16 mai 2010

Jan Peter Thorbecke

Scène de carnaval,
gravure sur bois tirée en deux couleurs -
2005

Le pot de géranium,
aquatinte sur cuivre
- 2004


peinture

aquarelle

Ainsi il était autrefois !
aquatinte sur zinc
- 2007


Guérison I,
pointe sèche sur cuivre - 2004


Guérison II,
pointe sèche sur cuivre - 2004

Guérison III,
pointe sèche sur cuivre - 2004

Arbres et maisons,
gravure sur bois tirée en deux couleurs - 2004


Jardin d'ouvrier,
gravure sur bois tirée en deux couleurs - 2004

Le déjeuner sur l'herbe,
gravure sur bois - 2004

Fête V,
gravure sur bois - 2004

Sur le canapé II,
gravure sur bois tirée en deux couleurs - 2003

Deux portraits,
gravure sur bois tirée en deux couleurs - 2007

A la mémoire 2,
gravure sur bois tirée en quatre couleurs - 2007

(reproductions empruntées au catalogue raisonné,
JAN PETER THORBECKE -
L’ŒUVRE GRAVÉ 2003-2008,
éditions Malbodium Museum)



Jan Peter Thorbecke Né à Leipzig en 1942,

le peintre et graveur Jan Peter Thorbecke vit et travaille en Allemagne entre Darmstadt et Constance. Parallèlement à son activité de peintre, il commence à graver sur métal en 1985, puis en 1991 produit en plus des bois gravés. Son catalogue compte aujourd’hui plu de 650estampes. Son œuvre gravé a été valorisé par une exposition itinérante en 2002 (Bruxelles, Maubeuge, musées de Darmstadt, Reutlingen ,Schloss Moyland, Singen, Engen).
Depuis 2004 le musée départemental de l’Oise possède par dons et achats un ensemble significatif de gravures et de bois de Thorbecke, venus enrichir sa collection d’estampes contemporaines. L’exposition organisée aujourd’hui en étroite collaboration avec l’artiste et le spécialiste français de son œuvre gravé, Roland Plumart, auteur de son catalogue raisonné, donne à voir plus de 80 œuvres, peintures, estampes et aquarelles, sur le thème de la perception et du souvenir, provenant de son atelier et de la collection du musée. Dans la gravure sur métal, en morsure directe, Thorbecke a élaboré une écriture spontanée, très libre dont le tracé nerveux, inquiet et comme hésitant, évoque des visions fugitives telles celles qui surgissent du tréfonds de la mémoire, parfois à la limite de l’abstraction. La source d’inspiration - les photographies des albums de famille, les traces de la vie écoulée, effacée - est la même dans le bois gravé d’une approche technique différente, proche de la sculpture. Ses épreuves d’une étonnante intensité rappellent les expérimentations primitivistes des maîtres expressionnistes allemands. Dans sa peinture, Thorbecke développe dans une matière acrylique très fluide, des scènes de genre, des Intérieurs souvent sans personnages. Véritables « sujets » du tableau, interprétés avec ironie par le décalage voulu d’un goût décoratif surchargé, étouffant, ces fragments du cadre intime s’affichent dans une symphonie de couleurs subtilement orchestrée, portée par une grande liberté formelle, dans la fascination avouée de Bonnard et Matisse. Cette référence est toujours sensible dans les natures-mortes au format plus modeste dans l’agencement des objets et le traitement par la couleur seule des effets lumineux.


MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE L’OISE

Ancien Palais Episcopal

BEAUVAIS 60000


Jan Peter Thorbecke, la mémoire en estampes

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