Galerie Impressions
présente
Lise Follier-Morales
« Gravure-peinture
et dominographie »
© Lise Follier-Morales
Vernissage le
jeudi 6 décembre 2012 à partir de 19h
Exposition du
6 décembre 2012 au 19 janvier 2013
Galerie Impressions
98, rue Quincampoix 75003 Paris
98, rue Quincampoix 75003 Paris
Tél : 01 42 76 01 04
Ouvert le mercredi de 18h à 21h et le samedi de 14h à 20h.
Fermeture du 24 décembre 2012 au 5 janvier 2013
Ouvert le mercredi de 18h à 21h et le samedi de 14h à 20h.
Fermeture du 24 décembre 2012 au 5 janvier 2013
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
© Lise Follier-Morales
Les œuvres de Lise Follier-Morales
sont les filles du silence.
Elles se contentent de réaliser ce qui
existait déjà dans l’esprit de l’artiste, tout comme le
calligraphe pense et repense son geste avant de le reporter sur le
papier. Lise Follier-Morales se situe alors à part, dans le monde de
la peinture et de l’estampe, qui ne coïncide jamais tout à fait
avec le tumulte extérieur.
Au final, un cercle, souvent. Une
grande simplicité de traits et de motifs, sur une simple feuille de
papier. Il arrive que deux ou quatre feuilles se partagent le sujet,
laissant entrevoir une fine interruption que l’œil du spectateur
vient rapidement combler.
Les techniques employées sont
multiples, mais qu’importent ces techniques ? On peint,
on grave, on tamponne, on use de ce qui est appelé du joli nom de
« dominographie ». Tout ceci vient se superposer. Ou
plutôt, les motifs ne se superposent pas, ils s’interpénètrent.
Parfois, une couleur vient poindre là où elle le doit, là où l’a
décidé, là où l’a voulu le hasard peut-être.
Ces œuvres ont bel et bien trois
dimensions et c’est tout le talent de l’artiste que de savoir
gratter pour faire apparaître la couche inférieure, une teinte que
l’on croyait perdue, une nuance un temps cachée. Le filigrane, la
transparence, prennent le pas sur le visible et l’invisible,
rendant ces catégories mouvantes et mal assurées. Aussi, la vague
ou la montagne d’Hokusai, tamponnées à l’infini sur la surface
de papier, ne sont-elles plus que des formes géométriques que l’on
devine, sans que l’on sache bien dire où commence l’une et où
finit l’autre. Le spectateur est alors tout entier inclus dans le
rêve de Lise Follier-Morales et invité à lire une image dont le
sens est volontairement brouillé au profit d’une esthétique
épurée. Invité dans la sobriété du silence et l’élégance de
la couleur.
Rémi Mathis
Conservateur au département des
Estampes de la Bibliothèque nationale de France
Rédacteur en chef des Nouvelles de
l’estampe
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