vendredi 2 septembre 2016

Exposition de Devorah Boxer, lauréate du Prix de Gravure Mario Avati - Académie des beaux-arts 2015

Exposition de Devorah Boxer
 
lauréate du Prix de Gravure Mario Avati - 
Académie des beaux-arts 2015

Salle Comtesse de Caen, Académie des beaux-arts
27, quai de Conti - 75006 Paris


 Shaker brush, 2010, 22x18 cm, gravure sur métal
© Devorah Boxer 

L’Académie des beaux-arts exposera du 8 septembre au 9 octobre 2016 les œuvres de Devorah Boxer, lauréate de la troisième édition du Prix de Gravure Mario Avati - Académie des beaux-arts. 

 
Hérisson, 1991, 55x60 cm, gravure sur métal 
© Devorah Boxer 

En quelques soixante-dix estampes et dessins, l’exposition présentera un choix d’œuvres de Devorah Boxer de ces quarante dernières années. Dans la plupart de ses créations, quel que soit le medium choisi – fusain, pastel, xylographie, eau-forte – elle s’attache à redonner vie aux vieux outils aux mécanismes archaïques, aux objets d’antan. On redécouvre ainsi le taille-crayon à manivelle, la machine à écrire Remington, le peigne de tisserand. L’artiste est fascinée par cette « intelligence de la main » qui les a mis en mouvement et qu’elle saisit toujours dans un « instant décisif ». Son œuvre présente à la fois une approche traditionnelle de la gravure via un traitement du sujet en noir et blanc, mais également très contemporaine dans la sobriété du dessin, côtoyant ainsi de près les lignes du design. Elles peuvent être rapprochées, selon Sandra Kraskin, Directeur de la Sidney Mishkin Gallery (CUNY), des « compositions libres de Morandi en noir et blanc, des objets usuels et formes énigmatiques (qui) constituent un point de référence fort dans l’œuvre de Devorah Boxer. […] (L’objet) est le sujet de la gravure, occupant tout l’espace à grande échelle. Sans description ni même de décor cet objet devient le protagoniste d’une pièce de théâtre inconnue ».
Les objets, sous sa pointe, prennent une nouvelle dimension, s’animant à la manière d’un paysage toujours changeant : C’est la beauté de la chose qui m’intéresse. On dirait un paysage. Comme un paysage, l’outil a une perspective, une lumière, une structure. Il est une incarnation du temps. La main ne peut être séparée de l’oeil. Ce que l’œil voit, la main le traduit. C’est une chance de pouvoir exprimer. (Extrait de la revue Temporel, 2008).

« Le pouvoir de ses estampes émane d’une définition détaillée des objets et de la mise en scène dramatique créée par son contraste du clair-obscur ». (Sandra Kraskin) Les objets se voient dotés d’un supplément d’âme, invitant à découvrir de véritables portraits chargés d’humanité et de poésie.
 
Un mètre, 1994, 40x30 cm, gravure sur métal 
© Devorah Boxer

INFORMATIONS PRATIQUES
Palais de l'Institut de France - 27 quai de Conti - 75006 Paris. Entrée libre.
Exposition ouverte du 8 septembre au 9 octobre 2016, 
du mardi au dimanche de 11h à 18h.

Rabot, 2009, 40x80 cm, gravure sur bois  
© Devorah Boxer

Mèches, 1988-1996, 50x65 cm, gravure sur métal 
© Devorah Boxer






 

Devorah Boxer ou la brocante sublimée

Galerie l’Échiquier
présente
Devorah Boxer ou la brocante sublimée
Gravures et dessins
 
Vernissage le samedi 10 septembre à partir de 17h30 
en présence de l’artiste
 
Exposition du 11 septembre au 9 octobre 2016

Peigne de tisserand, 2012, 50 x 66 cm, 
eau-forte, aquatinte, vernis mou et roulette sur zinc
©  Devorah Boxer


Devorah Boxer ressemble un peu à ces objets qui lui sont chers et qui surchargent son atelier de brocanteuse. Le temps sur eux a laissé ses marques, ils sont quelque peu cabossés mais enrichis par l’âge. Depuis des années l’artiste porte sur eux un regard attendri, elle en exalte dans ses estampes l’émouvante survie et sait par son talent nous en faire découvrir les beautés aussi évidentes qu’accidentelles.

C’est vers la fin de sa longue carrière que son œuvre gravé, dont tous ceux qui connaissent la poésie de son travail éprouvent les charmes quasi morandiens, jouit d’une reconnaissance méritée, audelà même du monde de l’estampe. Si elle avait bénéficié d’une exposition personnelle à Chartres en 2004, ce fut en 2013 seulement qu’une exposition parisienne, à la galerie L’Échiquier, fut consacrée à ses eaux-fortes.

Cet événement fut suivi d’une autre manifestation importante à la villa Médicis de Saint-Maur où notre artiste avait remporté le prix spécial du Maire lors de la biennale de 2013. La galerie L’Échiquier présenta également certains de ses magnifiques dessins préparatoires l’an passé, au moment même où Devorah Boxer devenait lauréate du dernier prix Mario Avati, raison pour laquelle l’Académie des beaux-arts l’honore maintenant d’une exposition dans ses murs.

Ses amis se réjouissent de ces hommages répétés, l’estampe d’aujourd’hui en est magnifiée, les sujets éclopés de ses tailles-douces y trouvent, régénérés par ses aquatintes et ses vernis mous, la gloire légitime des anciens combattants, et notre mélancolie esquisse un certain sourire.

Maxime Préaud – Conservateur général honoraire des bibliothèques
Paris juillet 2016

 
Après « Objets ranimés » en 2013 qui insistait sur son œuvre gravée et « Leçon de choses » en 2015 qui mettait en lumière ses dessins, c’est la troisième exposition personnelle organisée pour Devorah Boxer en 2016 avec « Devorah Boxer ou La brocante sublimée ».

Sans doute dans notre esprit, la tentative de rééquilibrer à Paris, le peu d’expositions dont elle avait bénéficié, depuis son installation en France au début des années 60.

A l’occasion de cette troisième exposition la galerie publiera un catalogue gratuit de vingt pages tiré à 500 exemplaires, et éditera deux gravures tirées à 50 exemplaires chacune.

A noter aussi que dans le cadre du prix Mario Avati remporté par Devorah Boxer en 2015, une exposition se déroulera en parallèle de notre exposition à l'Académie des beaux-arts, du 8 septembre au 9 octobre, entrée libre,  du mardi au dimanche, de 11h à 18h,  Salle Comtesse de Caen,  27 quai de Conti,  75006 paris.

Galerie L’Échiquier : Un projet en tandem.
Créée en novembre 2012 par un couple de passionnés, elle peintre, graveur, sculpteur et céramiste, et de plus restauratrice d'estampes et d’œuvres sur papier, et lui chef d'entreprise et grand collectionneur d'art en général et d'estampes en particulier, la galerie l'Échiquier se fixe pour objectif de promouvoir l'estampe contemporaine et les œuvres sur papier.
Le choix d'une implantation dans un quartier populaire, vivant et central (le 10ème arrondissement) participe du principe que nous défendons depuis l’origine, d'une estampe accessible au plus grand nombre et de très grande qualité. 


La galerie l’Échiquier est ouverte 6 jours sur 7, du mardi au vendredi de 14h30 à 18h30, le samedi de 14h30 à 19h00 et le dimanche de 14h30 à 18h00, ceci pendant nos sept expositions annuelles d’une durée moyenne de cinq semaines, dont les dates sont annoncées au fur et à mesure sur notre site internet www.galerie-echiquier.com.

 


 

dimanche 12 juin 2016

Les désailés / Violaine Fayolle / financement participatif

Les désailés / the wingless
financement participatif / crowdfouding
Violaine Fayolle

Je voulais vous informer que la campagne de financement que je prépare activement depuis plusieurs semaines était lancée !
https://www.kickstarter.com/…/15…/les-desailes-the-wingless…
Vous découvrirez la même vidéo que celle ci-dessous, présentant mon travail sur les désailés, un certain nombre d’explications pour présenter ce projet et ce que je prévois de réaliser dans les mois à venir.
Pour ceux qui ne connaissent pas trop les campagnes de financement, il s’agit de récolter de l’argent pour m’aider à financer le matériel dont j’ai besoin pour la suite de mon travail, en échange, je vous propose d’acquérir des gravures (signées, numérotées) ou une affiche par exemple, qui ne seront vendus que dans ce cadre là.



Etres hybrides, complexes, grotesques, touchants ; 
ils parlent de nous. 
Human-animal-vegetal hybrids, 
they talk about us.

mardi 31 mai 2016

Le Bois Gravé / sommaire n° 26 / 2016

- o -
- o -

Fête de l'estampe à l'imprimerie Vincent Auger // 26 mai 2016

Vincent Auger à la presse, 
tirage de la couverture de la revue 
du Bois Gravé n° 26, gravée par Daniel Humair

 Jean-Claude Auger à la presse vérifiant le
tirage de la couverture

Daniel Humair à la presse au 
côté de Jean-Claude Auger

B.A.T. de la couverture du 
Bois Gravé n° 26, bois 
gravé par Daniel Humair

Alain Cazalis "nettoyant" 
le lino de Benoît Jacques

lino de Benoît Jacques & épreuve

lino de Benoît Jacques encré

© photos Atelier Vincent Auger 
& Alain Cazalis